Jazz in Marciac Acte IX – 7 août 2015
Le marchand de sable est passé, bonne nuit les petits…
Hier, soirée tilleul/menthe et au lit…
Feuilletant comme de coutume quelques bonnes pages internet avant de rédiger mon article afin de compléter utilement mon commentaire, voici ce que j’ai pu lire sur Jan Garbarek : « Jan Garbarek est devenu de facto une figure d’un jazz européen… »
Certains croient donc dur comme fer qu’il existe un jazz européen, au point de l’écrire. Quelle ineptie… Je ne m’étendrai pas sur le sujet dans cet article, mais j’y reviendrai si j’ai un peu de temps devant moi.
Jan Garbarek découvre le jazz au début des années soixante en écoutant John Coltrane à la radio et décide d’apprendre le saxophone en autodidacte. Il a 14 ans.
Toutefois, force est de reconnaître que sa démarche musicale, dont je ne doute pas un instant qu’elle puisse avoir son public du fait de son talent bien réel, est à des années lumières du jazz (musique afro-américaine dont la racine principale est le blues…). La musique de Jan Garbarek, comme de bien d’autres aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout une solide base de musique classique, et partant de là, de l’improvisation.
Très intéressant pour qui adhère, ce qui était clairement le cas du public hier soir. Un peu soporifique pour les quelques autres dont j’étais…
Nouvelle mode assez récente semble-t-il, le duo de piano, un truc imparable pour s’endormir paisiblement auquel se sont livrés Jason Moran et Robert Glasper hier soir sur la scène de JIM. Heureusement, leur management a fait le nécessaire pour que nous soyons éjectés du devant de la scène. Dès fois que l’un d’entre nous ne soit pas totalement endormi et outre passe les consignes. A moins que les ronflements ne puissent déranger les musiciens…
Dommage, dommage, la tournée récente de Jason Moran rendant hommage à Fats Waller était pourtant fort intéressante.
Mais comme toujours à Marciac, si l’on est déçu un soir – question de goûts plus que de prestation des artistes – on peut à coup sûr se rattraper le lendemain.
Patrick Guillemin – 8 août 2015